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Un jour de printemps 2019, j’ai perdu pied.
Je me souviens encore de ce jour, où seule dans une chambre d’hôtel au Portugal, mes larmes coulaient sans fin. Ce jour-là, un alignement malheureux des planètes : 4 refus successifs. Pas un, ni deux… Quatre. Le coup de grâce pour un moral déjà vacillant suite à ma séparation récente.
Personne n’avait à me convaincre de mon échec : j’avais suffi à m’en persuader. Je me suis dit que je n’étais plus capable d’accompagner qui que ce soit, que je ne valais plus rien pour guider d’autres vers leurs rêves. Tout ça, à cause de ces simples mots : « non merci, aujourd’hui, je ne peux pas ».
Dans ces moments-là, nous devenons notre pire ennemi, on s’accable pour ce qui nous échappe pourtant. On sait tous qu’il faut lâcher prise après avoir donné le meilleur de soi-même. Pourtant quand les portes se ferment, la logique s’efface derrière la douleur.
Quatre refus ne signifient pas que j’étais moins compétente, moins empathique, ou moins capable d’écouter et de comprendre. Cela n’avait rien à voir avec ma valeur. Ce n’était qu’un décalage, un moment où les étoiles refusaient de s’aligner.
La blessure fut profonde. J’ai arrêté de prospecter, d’écrire, de croire. La confiance s’était effondrée. Ce que j’avais construit en moi, ce potentiel, cette flamme, tout semblait éteint.
Durant ces mois de doutes et de remise en question, la crise identitaire m’a étouffée, accompagnée d’angoisses financières et d’un fidèle compagnon : le syndrome de l’imposteur. Ce n’était pas joli. Mais, dans ce désert émotionnel, quelques âmes bienveillantes m’ont entourée. Elles m’ont écoutée, même lorsque je ressassais, elles m’ont challengée, bousculée… redonné vie.
Je le savais déjà, mais aujourd’hui, j’en suis convaincue plus que jamais : vous pouvez réfléchir, analyser, visualiser… Rien ne change sans action. Il faut bouger, même en tombant, parce qu’en se relevant, on apprend et on avance.
Cette traversée ne fut pas simple. J’ai pleuré, crié, honteuse de l’ombre de moi-même que j’étais devenue. Puis, pas à pas, je me suis reconstruite, sans route tracée, avec des sentiers sinueux, des rencontres précieuses, et d’autres moments qui m’ont confrontée à mon propre alignement.
Tout a recommencé avec Hélène, qui m’a littéralement poussée à retravailler avec elle, chaque semaine, elle est sortie du burn out, s’est reconverti et je retrouvais la flamme du coaching, puis Herwan est arrivé, lui aussi voulait se reconvertir et c’est reparti comme ça…
Aujourd’hui, je reprends mon activité, avec une conviction décuplée : aider à bâtir cette confiance en soi et en sa propre valeur. Car sans cette confiance, je sais combien il est difficile de se réaliser. Il nous manque cette étincelle qui fait toute la différence, celle qui nous permet de rêver, de se réinventer, de construire.
Je vous propose de partir ensemble à la recherche de votre essence, de votre magie, et de cet amour de soi qui transforme tout.
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À très vite !