Gérer le manque de l’être aimé
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Gérer le manque de l’être aimé : comprendre, agir, et mieux vivre la situation (tout en avançant)
Cet article vous donnera les premiers éléments pour comprendre votre situation, si vous souffrez depuis plusieurs semaines/mois, je vous invite à prendre RDV dès aujourd’hui avec un professionel (moi ou la personne de votre choix) car votre Bien-être et votre Santé Mentale ne doivent JAMAIS passer au 2nd plan. Vous pouvez prendre rdv ici, ou m’envoyer un mail/whatsapp
Le manque de l’être aimé… c’est ce sentiment qui vous fait vibrer au son de chaque chanson triste, de celles que vous aimiez ensemble. Vous avez tendance à les écouter en boucle et transforment votre journée en montagnes russes émotionnelles.
Lucille, une femme pleine de rêves, qui se retrouve soudainement seule après la rupture avec Vincent, qu’elle considérait comme l’Homme de sa vie, celui avec qui, elle pourrait construire et avancer dans la vie. Chaque matin, elle se lève avec ce vide en elle, ses pensées la ramènent toujours à lui, c’est simple, elle le voit partout. Une chanson, une publicité, un article, son prénom…partout ! En prenant soin de garder son tel à portée de main au cas où…il écrirait.
Derrière ce manque, il y a bien plus que des émotions ; il y a vos hormones. Cet article est là pour vous permettre de comprendre ce qui se passe dans votre cerveau et votre cœur, comment reprendre le contrôle, et surtout, comment mieux vivre cette situation qui a tendance à virer à l’obsessionnel. Si cela résonne profondément en vous, la voyance et l’accompagnement personnalisé peuvent de façon très concrète vous permettre de sortir de vos spirales et ruminations.
1. Comprendre ce qui se passe (d’un point de vue scientifique et émotionnel)
Lucille ressent un vide depuis que Vincent est parti, et c’est bien plus qu’un simple coup de blues. Son cerveau joue avec ses émotions via un cocktail hormonal complexe qui la rend chèvre. Avec Vincent, son corps libérait de la dopamine, l’hormone du plaisir qui lui faisait se sentir légère et euphorique. Ajoutez à cela de l’ocytocine, l’hormone de l’attachement et du lien, et voilà : elle était sur un petit nuage.
Au départ de Vincent, Lucille a rapidement paniqué et après le choc, elle a ressenti un vide immense, des questions restées sans réponse, une incompréhension, voir un sentiment de gâchis et des pensées qui tournent en boucle. Son cerveau s’est mis en mode « pénurie ». Baisse brutale de la dopamine, chute de l’ocytocine et un niveau de cortisol (hormone du stress) en augmentation exponentiel sont devenus son nouveau quotidien.
Résultat ? Elle se surprenait à vérifier son téléphone toutes les cinq minutes, espérant un message qui n’est jamais arrivé. La bonne nouvelle, c’est que cette souffrance n’est pas une fatalité. Il y a des étapes pour gérer tout cela et retrouver votre équilibre.
2. Agir sur ce que vous pouvez (sans changer le monde, mais en changeant un peu le vôtre)
Première chose à retenir : vous avez du pouvoir. Lucille ne pouvait pas forcer Vincent à revenir tout de suite (si seulement, elle avait eu une baguette magique, franchement, on voudrait tous faire ce vœu mais en même temps, personne ne veut sentir que l’autre revient car il est ensorcelé. Non s’il revient, c’est parce qu’il a compris qu’on le valait bien !), mais elle pouvait agir sur ce qui était sous son contrôle. Alors, comment éviter de sombrer dans le gouffre du chagrin, et arrêter de tourner comme un hamster dans sa roue ?
- Bouger : Lucille a décidé de rejoindre un cours de yoga dans son quartier. Le sport de la dopamine et des endorphines.
- Se connecter : Elle a commencé à passer plus de temps avec ses amis, et sortir de l’isolement (même si l’envie n’est pas toujours au rendez-vous).
- Fixer des objectifs simples : Lucille a par exemple pris la décision de se lancer dans l’apprentissage du crochet pour réaliser un sac de ses mains.
- Vous faire accompagner pour parler de votre situation pour vous libérer de cette douleur émotionnelle intense et envahissante. Lucille m’a consultée en début d’année, Vincent est revenu plusieurs mois après et leur relation est plus équilibrée aujourd’hui.
3.Laissez le temps faire son œuvre
Voilà la partie la plus difficile… laisser le temps au temps. Après avoir fait tout ce qui était en son pouvoir, Lucille a dû apprendre à laisser le temps jouer son rôle. Ce qu’elle ressentait était normal, mais il fallait accepter l’absence, le vide et la solitude. Même avec des amis, les premières semaines sont très difficiles avec ce vide des activités qu’on avait l’habitude de partager, les appels, les messages, les sorties, les câlins.
Petit à petit, vous allez commencer à vous sentir mieux SURTOUT, vous ne devez pas culpabiliser. Lucille avait souvent cette voix intérieure qui lui soufflait qu’elle ne devait pas aller de l’avant, qu’elle trahissait ses souvenirs avec Vincent et que quelque part, elle l’abandonnait en vivant tout simplement.
Cette culpabilité peut être un piège sournois qui nous pousse à nous accrocher à notre souffrance, pensant que c’est une preuve d’amour. Avancer et guérir ne signifie pas oublier ou ne plus aimer.
En développement personnel, vous vous rendez compte que le vrai défi n’est pas d’agir, mais d’accepter que certaines choses sont hors de votre contrôle. Avec Lucille, ce cap de dépasser la culpabilité a été difficile et y est arrivée en apprenant à ne pas l’oublier juste mettre de côté, le temps nécessaire et accepter de faire confiance à la Vie.
4. Ce que vous pouvez faire dès maintenant
Vous avez désormais toutes les cartes en main pour mieux vivre cette passe difficile, mais vous savez quoi faire pour la vivre le mieux possible. Si seul, cela vous paraît compliqué, faites-vous accompagner que ce soit avec moi ou une autre personne car vous ne méritez pas de souffrir seul dans votre coin.
L’accompagnement personnalisé peut vous offrir ce soutien indispensable.
Pourquoi attendre ? Vous avez déjà commencé le cheminement en lisant cet article. Il est temps de faire le prochain pas : vous pouvez prendre rendez-vous dès aujourd’hui pour échanger sur votre situation précise et voir exactement ce qui se passe y compris dans les angles morts. Autre avantage ? Vous pourrez enfin parler de votre histoire sans culpabilité, sans avoir à craindre de « saouler » vos amis. Ensemble, nous pouvons vous aider à comprendre ses motivations, ses blocages, et vous permettre de voir vers quoi vous vous dirigez et comment.